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Les gens de Bodenmann : volume 2

En 2019, le passage de témoin à la tête de J. Bodenmann SA a commencé. Mélanie Bodenmann représente la cinquième génération qui dirige l’entreprise familiale. Comme ses prédécesseurs, elle peut compter sur ses collaborateurs, de véritables experts dans leur domaine. Portrait de cinq piliers de J. Bodenmann SA.

CHRISTOPHE CONTI, 20 ans de société

C’est à Champagnole que Christophe Conti obtient son CAP en menuiserie-ébénisterie. Pendant les dix-sept années qui suivent, il exerce son art de l’autre côté de la frontière jusqu’à ce qu’il trouve une place dans une grande manufacture combière, où il reste un an. Son entrée chez Bodenmann marque le retour à son premier amour : le travail du bois. Ce féru de haute montagne, grand sportif parcourant jusqu’à 80 km en ultra-trail, sans parler des kilomètres avalés en ski de fond en hiver, travaille maintenant à l’atelier, au montage final. C’est lui qui « fignole » chaque pièce avant la livraison, pour s’assurer de l’entière satisfaction du client. La passion est le moteur du menuisier et il aime la partager avec ses enfants, que ce soit à l’occasion d’une sortie en paddle ou des nombreux concerts auxquels il aime assister. Si vous le lui demandez, peut-être vous jouera-t-il un air d’harmonica !

PATRICK GIGON, 25 ans de société

Au bénéfice d’un apprentissage en menuiserie, cet amateur de VTT a d’abord travaillé en tant qu’ouvrier, avant d’obtenir une maîtrise fédérale en menuiserie. Il est poseur indépendant pendant quatre ans, puis il entre chez Bodenmann en 1994, comme ouvrier. Il gravit les échelons et devient chef d’atelier quelques années. Son goût pour les défis le conduit à travailler au Bureau technique en tant que technicien : il a trouvé sa voie. Il est maintenant responsable du service depuis quatre ans. Pour se vider la tête après avoir travaillé sur des plans compliqués, Patrick bricole, quand il ne parcourt pas la forêt sur son VTT. Pourtant, ce sont bien les complications des « spécialités » qui motivent le technicien, féru de défis techniques et intellectuels qui visent à traduire la volonté du client.

MICHAËL VERGOBY, 16 ans de société

Titulaire d’un BEP, d’un CAP et d’un bac pro en menuiserie agencement, Michaël s’est armé au mieux pour commencer sa carrière professionnelle. Originaire de Pontarlier, où il habite toujours, le jeune homme se lance sur le marché du travail dans le secteur des fenêtres, jusqu’à ce qu’il entre chez Bodenmann, un an plus tard. Il devient vernisseur, apprenant le métier sur le tas. Il travaille les finitions et effectue les dernières retouches. Un véritable travail de précision. Bon bricoleur, il aime partager sa passion avec ses filles, créant ainsi des moments privilégiés en famille. « A la maison, ce sont les longues balades en famille que je privilégie », confie-t-il dans un sourire.

CHRISTOPHE LACROIX, 31 ans de société

A la suite d’un brevet d’Etat en ébénisterie obtenu de l’autre côté de la frontière, Christophe Lacroix poursuit ses études aux Arts et métiers à Genève, où il obtient son CFC. Il reste dans la Cité de Calvin pour travailler dans l’agencement, jusqu’à ce qu’il vienne à la vallée de Joux et fasse son entrée chez Bodenmann un an plus tard. Un peu touche-à-tout à ses débuts, il est maintenant spécialisé dans la programmation des machines à commande numérique cinq axes. Un métier dans lequel « on travaille en plusieurs dimensions », explique-t-il, visiblement passionné par son travail. Il se souvient qu’à son arrivée, on lui a demandé d’aller chercher la lime à épaissir, ce qui le fait encore rire aujourd’hui. Côté privé, il est l’un des piliers de l’harmonie de Bois-d’Amont, où il a joué de la trompette pendant plus de quarante ans.

NOËL CRETIN, 20 ans de société

Après une formation BEP de deux ans en menuiserie à Champagnole, suivie d’un an de spécialisation en ébénisterie à la Grande école de Moirans-en-Montagne, l’artisan re-
prend, pendant deux ans, l’entreprise familiale située à Bois-d’Amont et spécialisée dans la tabletterie. Il est ensuite menuisier aux Rousses pendant douze ans, avant d’entrer chez Bodenmann, à l’atelier. Il s’occupe « de tout ce qui est un peu spécial, explique-t-il, comme le sapin spécialement créé pour l’ONG Action Innocence ou encore les établis pliants… Tout ce qui nécessite finesse et application ! » En ce moment, il travaille sur un meuble cintré pour le futur musée d’une manufacture horlogère. Ce qu’il aime, c’est l’implication totale que demande son poste : « On n’en sort jamais complètement, tous les jours apportent leurs défis. » Et ça, il l’a appris dès son premier projet : « On m’a demandé de faire un travail elliptique… Je n’avais aucune idée de comment je pourrais m’en sortir ! Vingt ans plus tard, je suis toujours là ! »

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